5° Hollywood, Beverly Hills, Santa Monica, Malibu etc...





West Hollywood et Berverly Hills



Si nous avons commencé notre voyage par Hollywood, c'est, je l'ai dit, parce qu'on nous y a prêté une petite maison. Première chose: se détendre sous le bananier des quelques onze heures de vol nécessaires pour arriver là.


Puis, faire le tour du propriétaire. Vous savez qu'en Californie, la marijuana est autorisée dans un cadre médical.  Du coup, vous n'imaginez pas le nombre de malades qu'il y a! Dans tous les réfrigérateurs de Californie, bien rangée et étiquetée, vous trouvez l'herbe pour le rhume, l'herbe pour les rhumatismes, celle pour les nuits paisibles et une certaine afghane supposée apaiser la digestion.



Remarquez, les formalités administratives ne sont pas trop draconiennes.  Un peu partout, comme ici à Venice Beach, des "green doctors" vous envoient sur le trottoir de belles blondes ou de beaux blonds, - selon le cas - en uniforme vert vous prendre par le bras pour vous persuader que vous êtes très malade et que vous devriez accepter une "medical marijuana evaluation".   Laquelle a toutes les chances d'être positive, et vous sortez de la consultation (40$) muni du précieux sésame qui vous ouvre les portes des épiciers spécialisés.  Réservé aux Californiens.


La quasi-totalité de l'herbe consommée est produite sur place en Californie, où le climat est très propice. J'ai vite compris que les petits malins pouvaient accéder assez facilement au statut de "producteur autorisé", à condition, bien sûr, de revendre leur belle marchandise aux pharmaciens spécialisés et non pas à quelque louche dealer. Il y a là-bas un petit paradis qui fonctionne bien, mais il faut être Californien... 

En faisant quelque pas dans les rues voisines, je découvre que nous sommes en plein quartier gay de West-Hollywood.  C'est le hasard: notre logeuse n'a aucune raison de vouloir habiter là...  Si certaines boites gay ou branchées se confinent dans de grands hangars, la plupart sont "open". Ce sont des villas qui se sont ouvertes sur leur jardin. Elles fonctionnent quasiment sans interruption, resto le jour, bar - boîte la nuit. C'est dire que les flons-flons, ou plutôt les tagaboum tagaboum sans lesquels un lieu gay ne semble pas pouvoir exister s'entendent loin autour.

La boîte au coin de notre rue... 




Contrepartie: personne sur le trottoir, pas de débordement, et une loi strictement appliquée:


Quelques rues plus loin, je trouverai une camionnette d'un service sanitaire qui fait des test HIV gratuits et instantanés garée devant une rangée de bars arc-en-ciel.




Et encore quelques rues plus loin, je tombe  sur un "LGBT Center" qui me coupe le souffle: ce n'est pas là le "LGBT Center" de Californie, ni celui de Los Angeles,  mais seulement celui de West-Hollywood!.
Quand je pense qu'à Paris, les associations les mieux nanties louent laborieusement un petit deux pièces dans un immeuble au fond d'une cour.....  Voilà des gays qui savent y faire.

C'est aussi à West-Hollywood, et à cent mètres de là, qu'a été peint le premier passage clouté arc-en-ciel. Je l'ai emprunté vingt fois  pour aller acheter le pain, mais je ne l'ai jamais photographié. Recours au web, donc, pour le voir:


©Joshua Barash/City of West-Hollywood)


Le problème des villes américaines, et en particulier de la conurbation Los Angeles  -  Hollywood - Beverly Hills - Santa Monica - Burbanks - etc..., c'est qu'à part quelques repères immanquables, on ne sait jamais où on se trouve...

Si vous êtres au bord du Pacifique, c'est Santa Monica, s'il y a des cinémas partout, c'est le centre d'Hollywood, et si on baigne dans un luxe insolent, c'est Beverly Hills. Sinon, tout se ressemble désespérément.

Et en plus, c'est horriblement compliqué: Hollywood est un quartier de Los Angeles, (après deux tentatives de secession en 1966 et 1995) alors que West-Hollywood, Beverly Hills et Santa Monica sont des municipalités à parts entières. West-Hollywood a même été la première ville du monde a posséder un conseil municipal majoritairement gay!

Et puis, c'est grand, grand... Sunset boulevard mesure 39 kilomètres, Wilshire Boulevard 35 km,  Santa Monica Boulevard 17 km, Melrose Avenue 11 km, et pour le nord-sud La Cienega 9 km, et la Brea 8 km...


On roule des kilomètres, des heures, dans le même décor. Sur le GPS, un quadrillage parfaitement rectangulaire, autour de la voiture: des palmiers, des maisons basses...
En Europe, ce serait une banlieue, là, nous sommes en pleine ville.

Ce qui fait ressembler ce type de ville, courant aux USA, avec nos banlieues européennes, c'est l'absence de maisons anciennes,  la faible hauteur des constructions, et la multiplication des enseignes publicitaires tapageuses.

Il faut arriver dans le très petit centre de rares villes anciennes pour voir des vraies rangées de maisons de pierre ou de briques, assorties de quelques monuments, qui évoquent chez nous la notion de "centre-ville". Or il y a très peu de villes anciennes. Et toute cette région n'était qu'un désert jusqu'en 1910. Il fallait aller jusqu'à Los Angeles pour trouver une cité fondée au XIX° siècle...

En plus, avant l'invention de l'architecture anti-sismique, un bon tremblement de terre se chargeait de tout remettre à zéro tout les cinquante ans...



Légende urbaine ou pas? Dès lors qu'un publicitaire a acquis de quoi planter son poteau, il peut faire avancer son panneau au-dessus de votre maison sans que vous n'ayez rien à dire. Vous ne possédez que la surface, pas l'espace... Il y en a des milliers comme celui-là. 


Mulholand Drive. Un film de David Lynch, mais aussi une route célèbre qui part de Hollywood Hills vers l'ouest et sur les hauteurs, offrant une très belle vue sur la plaine, et hébergeant les plus belles villas d'Hollywood. Les stars sont là...


 Quand ce sont les autres qui prennent des photos, c'est superbe.


 ©Yelp/Martie D.

Mais quand j'y vais, pour la seule fois de ma vie, il y a de la brume et ça ne donne rien...  Pourtant, cette "carte postale" apparaît dans de nombreux films et feuilletons, et notamment dans E.T..

A droite sur cette photo, vous voyez les gradins du célèbre Hollywood Bowl,  auditorium champêtre célèbre de 17 000 places, siège du Los Angeles Philharmonic Orchestra. La scène en "bowl" est cachée par les arbres. Avec ma chance habituelle, il y avait répétition et nous n'avons pas pu le visiter.



Photo du net:

©  Wiki.


Il y a des jours comme ça.  Restent les belles maisons de Beverly, Mulholland Drive, San Isidoro, Bel-Air, Doherty, etc... Quelques échantillons...

















Il y a actuellement là-bas une grande mode de statues en bronze coloré. Celle-ci, figurant un policier, tente de joindre l'utile au décoratif. On n'est pas toujours au royaume du bon goût, à Hollywood...





et encore des statues en bronze coloré...


Le Country-club de Bel Air. Une zone privée, gardée, d'accès interdit, sauf aux riverains. Pour habiter là, il faut... Enfin, il en faut. Sortent devant nous une Mercedes et une Bentley.  Notre Chevrolet Impala fera-telle illusion?


C'est interdit, entrons.  C'est beau, feutré, luxuriant. Tellement luxuriant avec des jardins tellement vastes et tellement plantés que nous ne verrons que très peu de maisons. ...





En fait, nous ne verrons que des maisons qui veulent bien se montrer, soit qu'elles jouent les nid d'aigle, soit qu'elles donnent dans l'ostentatoire colonial.


Sinon. Nous ressortons sans avoir vraiment satisfait notre curiosité.


En fait, les vrais célébrités, elles sont cachées. Derrières des portails mystérieux comme ceux-ci. Circulez, il n'y a rien à voir....




Celui-ci "aurait été" celui de la résidence de Michael Jackson... 


A Berverly Hills, il n'y a pas que des petits chemins cabossés et tortueux entre des villas de milliardaires, il y a aussi un centre ville, complètement artificiel, très Neuilly, avec tout le faux et l'artificiel qui sied si bien à la richesse étalée.

D'abord, quand on reçoit des amis, ils faut qu'ils sachent où ils vont. Alors, à l'entrée principale du centre de la ville, celle qui vient de Los Angeles et d'Hollywood, on annonce triomphalement la couleur...

D'abord, délimiter son territoire...




Retournez-vous: Voilà notre hôtel de ville.




Voulez-vous voir quelques monuments?




Là, c'est notre avenue Montaigne, à nous. Grands couturiers, bijoutiers...




Quelques magasins très simples...





 Le centre animé de notre cité...




 Allons boire un pot. Là, il faut montrer ta Rolex à l'entrée, sinon tu passes pas..




Où est la boulangerie?  Euh, je ne sais pas. La bonne le sait sûrement.




Ah, nos jeunes. Ils faut bien qu'ils s'amusent un peu.







Hollywood et le cinéma


Ou comment Hollywood est devenue par hasard la "capitale" et le symbole du cinéma.


 Hollywood est jusqu'en 1910 une bourgade née des projets d'un promoteur immobilier qui souhaite anticiper l'extension de Los Angeles. Un dénommé Wilcox, qui commence par s'y installer lui-même à la fin du XIX°, estimant, à juste raison que c'est vers l'océan que la grand ville s'étendra le plus agréablement. Sa femme, pieuse, baptisera leur ranch Hollywood


Le lotissement se construit bon train, il s'y bâtit églises et écoles à tel point qu'un tramway le relie à Los Angeles en 1910.

Toujours en 1910,  David Griffith, est chargé par la Biograph Company de New York de trouver des lieux où le climat permette de tourner en extérieur toute l'année. 
Il arrive à Los Angeles, puis par hasard à Hollywood où l'abondance de l'eau, la variété des décors (plaine, montagne, canyons) et la douceur du climat le séduisent. Il y tourne plusieurs court-métrages (à l'époque, le court-métrage est l'essentiel du cinéma) et un long métrage. Il y revient l'année suivante accompagné de Mary Pickford, Lionel Barrymore et Cecil B. deMille. 

Griffith est un bon technicien, initiateur du montage moderne. Il a aussi beaucoup travaillé sur les rapports entre l'éclairage et la profondeur de champ, établissant des rêgles encore en usage aujourd'hui.
Comme réalisateur, malgré l'énorme quantité de court-métrages qu'on lui doit, il est sujet à caution: en 1915, il réalise la première super-production de l'histoire, " Naissance d'une nation" qui contient des prouesses de mise en scène, mais reste dans l'histoire comme un film raciste à la gloire du Klu-Klux-Klan...

En 1919, avec Charles Chaplin, Mary Pickford et Douglas Fairbanks, il fonde les premiers studios d'Hollywood: United Artists. Hollywood est né. (On notera qu'en Europe, les premiers studios avaient été ouverts par Meliès et Pathé en 1894 et 1895...). 

La construction de studios et de laboratoires va se multiplier, et avec elle, la construction d'hôtels, de palaces, "d'établissements de nuit" (entertainment places), puis de salles de cinéma. D'abord des petites, puis des grandes. 

Un quartier d'Hollywood, sur Hollywood boulevard, va devenir le centre névralgique de cette industrie.  Le long du boulevard, les enseignes se multiplient.  Des petits cinémas et des night-clubs qui ont tous fermé aujourd'hui mais dont certains bâtiments subsistent transformés en musées ou en magasins de souvenirs. Toute cette partie du boulevard est aujourd'hui à la limite de l'insalubre et fait l'objet de projets de restauration. Le grand centre commercial attenant au Dolby Théâtre, (ex Kodak, celui où l'on décerne aujourd'hui les Oscars) marque le début de cette réhabilitation.

Il aura fallu 5000 ans pour faire entrer des éléphants dans le symbolisme de l’Égypte ancienne. Mai nous sommes à Hollywood, non? D'abord, c'est la faute aux Égyptiens s'ils ne connaissaient pas l'éléphant.






Les grands cinémas, construits entre 1925 et 1935 sont, eux, considérés à juste titre comme des monuments qu'il convient de conserver. Ils sont très proches les uns des autres. Certains ont même des murs mitoyens!  Sur le trottoir qui les relie  est créé le "Hall of Fame", les fameuses étoiles d'Hollywood. Dans la cour-parvis du Chinese Theater, les stars laissent l'empreinte de leurs mains dans le ciment...












Ce sont les cérémonies des Oscars, initiées en 1939, qui vont sceller le destin de ce petit morceau de boulevard, pendant que les sièges sociaux des grandes productions accumulent des milliards dans leur immeubles construits alentour et que les stars monopolisent collines et canyons alentour, endroits initialement prévus comme lieux de tournage pour y construire leurs villas.

Toutes les salles décrites ici se trouvent dans un rayon de cinq cent mètres, voire carrément mitoyennes pour certaines,  sauf deux, le Shrine Auditorium et le Pavilion Dorothy Chandler, qui ne sont pas à plus de quelques kilomètres. 


Beverly Hills et le quartier des villas commencent juste derrière. Dans l'immensité des États Unis, cette "source" du cinéma est donc un "confetti" très ramassé, une sorte de village.

En suivant les Oscars à la trace, on retrace les quatre vingt ans d'histoire du lieu. la première cérémonie des Oscars a lieu dans les salons de l'Hollywood Roosevelt Hotel en 1939. 


Puis rapidement, la cérémonie exige une salle de projection, et son organisation accorde quelques faveurs à Mr. Grauman, important propriétaire de cinémas à travers les USA et le Canada, et sans qui les films ne trouvent pas leur public.. C'est donc, au début, dans les cinémas de Monsieur Grauman que la cérémonie va avoir lieu.

D'abord au Chinese Theater:





©californiathroughmylens.com


Ensuite, les Oscars vont émigrer au Shrines Auditorium. Les  Shriners sont une institution américaine de vocation maçonnique dévolue à la charité et à la vulgarisation de la culture.  Il y a des Shrines Auditorium dans plusieurs villes des États Unis, mais celui d'Hollywood, 6300 places, 59 mètres d'ouverture de scène!, est connu pour sa splendeur, et pour héberger ou avoir hébergé, outre les Oscars,  les Emmi Awards, et d'autres évènements majeurs de la vie culturelle américaine. 

C'est aussi là que Mickael Jackson, lors d'une répétition, s'était brûlé avec un fumigène. Le Shrines Auditorium n'est pas sur Hollywood Boulevard, mais à un quart d'heure en voiture... 




©heroesforautism.com

Puis il fallut composer avec la puissante RKO, conglomérat vertical qui produisait des films, les distribuait et exploitait de nombreux théâtres "Orpheum" et "Pantages" à travers les USA et le Canada. Les Oscars s'installèrent donc dans les années 50 au Pantages Theater d'Hollywood.





©classictix.com



pour revenir chez Monsieur Grauman, à l'Egyptian Theater de Hollywood Boulevard,




 version 1921 (ouverture)


version 1992 (actuelle. le plafond reste inchangé. En 1921, l'écran ne faisait que le 1/4 de la hauteur..., après rénovation, il n'en fait toujours que la moitié...)




avant d'émigrer au Dorothy Chandler Pavilion, très beau lieu proche d'Hollywood Boulevard, premier music-hall moderne avec grand écran et projection horizontale, mais un peu petit pour des oscars,


©thepoochtimes.com


puis de repasser par le déjà connu Chinese Theater pour arriver enfin au Kodak Theater, devenu l'an dernier DOLBY Theater par la grâce de la finance, qui est enfin un vrai music-hall moderne et abouti.




 ©destination360.com

©blog.myp3r.com






Santa Monica, Malibu.


Trois avenues au sud de "l'Hollywood des cinémas", on trouve le Santa Monica Boulevard. Prenons le vers l'ouest et trente kilomètres plus loin, nous sommes à la plage au bord du Pacifique.
Santa Monica est un remake de Beverly Hills au bord du Pacifique. Une sorte de Deauville à l'américaine.   Même boutiques, même luxe, même inutilités, même coquetterie.

De grands bus à soufflets assurent un service efficace et rapide. Les bleus desservent le long de la côte, de Newport à Malibu, et les rouges font la navette avec Los Angeles tout le long de Santa Monica boulevard et de Sunset boulevard. (40 km en tout). Simple et efficace.






Santa Monica, c'est surtout une plage immense, très belle, très ensoleillée, avec très peu de baigneurs pour cause d'eau très fraîche et de requins.

On y a installé une jetée:  "the wharf",



sur laquelle les autochtones ont organisé un peu d'animation.




Si vous aimez les moules, ça ne doit pas être très compliqué: tous les pieux de la jetée en sont recouverts.
 



Là, l'auteur fait un peu de philosophie devant l'océan Pacifique. C'est quand même loin de la maison. Je me suis longtemps demandé si je le verrais un jour. Voilà qui est fait.




J'en ai parlé un peu avec un goéland qui passait par là. Lui, n'a jamais vu la Tour Eiffel.
On me dit que c'est une grosse mouette. Vérifiez: les mouettes ont un bec pointu et leur corps est toujours d'une seule couleur.
Mon pote a un bec crochu et un corps bicolore. C'est bien un goéland. D'ailleurs, je ne parle pas aux mouettes.



Morgan, mon compagnon de route, me rejoint et nous nous faisons photographier par une Japonaise que nous photographions à notre tour. Entre touristes, faut bien s’entraider.



La Californie est une zone sismique à haut risque. L'éventualité d'un tsunami y est envisagée très sérieusement jusqu'à quinze kilomètres dans les terres... Si la sirène retentit, tous les feux se mettent au vert, tous les véhicules doivent prendre la direction de l'intérieur des terres et accepter des passagers jusqu'à leur capacité officielle. Elle n'a pas retenti.

Pourtant, un tremblement de terre, on en a eu un. Mais plus tard, à la fin de notre périple, la veille de notre retour. Un tout petit qui a fait craquer la maison au bananier mais n'a déclenché aucune alerte.



Après Santa Monica, petit tour vers le sud, à Venice Beach, "l'origine du monde hippy", également une très belle plage, avec les " marijuana doctors" dont j'ai parlé plus haut, de nombreux magasin spécialisés dans le gadget hippy, allant du tatouage en public, (les fauteuils sont alignés comme dans un salon de coiffure) jusqu'à un fabuleux magasin de pipes de toutes sortes, en terre spéciale, des narguilés, des bangs, des chilums, une variété de tout ce qui sert à fumer à rendre névrotiques les accros que je connais. Aussi des magasins d'instruments de musique, de vêtements déments... Et une brave dame qui jouait remarquablement du piano avec ses pieds nus dans le sable.




Dans un troisième temps, exploration vers le nord, en direction de Malibu. Là, ce n'est plus un bord de mer bien gentil avec le sable d'un côté et les palmiers de l'autre, mais une méchante autoroute enfermé entre propriétés privées "pieds dans l'eau" d'un côté et contrefort montagneux de l'autre.  Roule sans t'arrêter: tout est privé.




Il y avait deux sorties "Malibu", que nous n'avons pas explorées.





La suite de l'autoroute conduit vers Pacific Palissades, où que Johnny Hallyday, il a une maison. D'ailleurs, Johnny, on ne l'a pas vraiment quitté pendant notre séjour,  attendu que, lorsque nous étions à Hollywood, il était au Cedar Sinaï Hospital de West-Hollywood, tout proche de notre maison au bananier.

Et puis on a cru le voir un moment, rentrant tout seul à Pacific Palissades  sur sa moto. On s'est approchés pour vérifier: ah que c'était pas Johnny. 





Le soleil se faisant chaud et éblouissant, nous avons bifurqué vers l'intérieur des terres pour rentrer à Los Angeles.




Et là, nous nous sommes retrouvés en plein dans les vignobles de Californie. Ah que, derrière Pacific Palissades, on fait du vin. J'étais surpris: mon grand-père faisait du vin (dans le Gard) et avait abandonné les vignes trop escarpées, parce trop difficiles à cultiver. Au pays des automates et des grands espaces, j'imaginais des vignes immenses et bien à plat. Celles-là ne l'étaient pas.

Toutefois, des vignes bien plates et mécanisées, j'en verrai des centaines d'hectares dans la riche région de vergers que l'on traverse en abordant San Francisco par l'est. Mais c'est dans un prochain chapitre.



Et après cette courte région viticole, un petit bout de désert aussi poussiéreux que montagneux nous ramène à Los Angeles...




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