29° Le dernier jour...






Et quelques miettes à déguster 
avant le grand retour...



Un petit tour dans les beaux quartiers de Beverly Hills.








Oui, Beverly, là où habitent toutes les stars, possède aussi un cinéma.
Un survivant, minuscule, qui donnait ce jour un festival de films d'horreur...





A quoi reconnaît-on qu'on est "chez les très très riches?
Pas de fils électriques aériens...








Un centre commercial huppé...






Avec son petit tramway privé qui va de chez Dior jusque chez Holister en passant par Burberry, Lancel, Cartier, Vuitton et Rolex.






Une fontaine avec des statues de bronze coloré, également très à la mode.







Elle devait nous faire un festival de grandes eaux musicales, mais le bazar est tombé en panne ce jour-là. Il y a des contrariétés auxquelles même l'argent ne peut remédier.


Quand on fait un complexe cinématographique en Europe, on conçoit un hall avec des couleurs vives et tapageuses,  on l'habille  de matières synthétiques.

Aux USA, on met du marbre et des lustres en cristal, et ça donne ça...




Notre dernière nuit sur le lit gonflable constellé de rustines de notre maison de West-Hollywood sera celle du tremblement de terre.

Vers 5 heures du matin, un grondement sourd se fait entendre et me réveille. Je pense à un avion à basse latitude, ce qui est absolument anormal: nous sommes loin de tout couloir aérien.  Et puis, ce n'est pas vraiment le bruit d'un avion.

Et au moment ou le grondement cesse d’être lisse et s'entrecoupe de sortes de heurts, les objets se mettent à bouger dans la maison. Les murs de bois gémissent et couinent.

Le temps que je comprenne, tout s'arrête. Forcément, le réflexe "tremblement de terre" ne fait pas partie de mon instinct de parisien... Mon premier réflexe a été "avion".

Je suis assis sur mon lit, en sueur. Tout est redevenu calme.

J'allume ma lampe de poche: le lustre-ventilateur se balance encore un peu... La voix de Morgan traverse la cloison:
"- T'as entendu?"

Puis George, le locataire des lieux:
"- Cela se produit tous les mois. On n'y fait plus attention".

Bon, on n'aura pas vu d'ours, mais nous aurons en notre petit tremblement de terre.


Le grand moment est arrivé.  Voici le Boeing 777 si bruyant et si exigu dans lequel je vais tousser onze heures.



La toux m'empêche de dormir...



Le parcours loxodromique de l'avion lui fait survoler l’extrémité sud du Groenland. Les hublots de l'avion sont tous rayés, mais en voici quelques vues.






Quelques icebergs se détachent de la côte pour errer vers le sud-ouest.




Il y a juste  cent ans, quelque part là-dessous, le Titanic...















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